La cité Saturne

La Terre est devenue une zone protégée, interdite d’accès. Pour que les hommes continuent d’habiter à proximité, une cité formant un anneau autour de la planète a été construite. Mitsu est le fils d’un laveur de carreau qui a disparu lorsqu’il nettoyait les vitres extérieures de l’anneau. À peine sorti du collège, le jeune garçon décide de reprendre le travail de son père. Arrivera-t-il à résoudre le mystère qui entoure sa disparition ?

Le résumé et la couverture de ce titre m'avait intrigué, du coup j'ai tenté l'aventure avec le premier tome et je suis loin d'avoir été déçue!

Ce premier tome m'aura séduite aussi bien par son dessin particulier que par sa narration. Ici, pas d'évènements incroyables, de monstres terribles. Les humains ont été forcés de quitter la Terre, mais ils n'ont pu se résigner à partir trop loin et ils vivent désormais dans un tube entourant la Terre, à l'instar des anneaux de Saturne. Il ne faut pas s'attendre à de la grande aventure ou à beaucoup d'action en ouvrant ce livre. On découvre le quotidien de Mitsu, devenu laveur de carreau mais aussi des habitants de la cité qui se réparti en plusieurs niveaux. Le rythme de la narration est donc plutôt lent et contemplatif, mais personnellement j'adore ça et c'est très bien fait dans La Cité Saturne.
Cette ambiance est accentuée par le dessin. Les personnages sont très ronds avec des yeux tous petits. Un style très étonnant pour moi et j'ai mis quelques pages avant de m'y habituer.
Mais sous ses dehors tranquilles, ce premier tome se révèle très prenant. La poésie n'est pas loin non plus et malgré l'apparente tranquillité du titre, de nombreux sujets sont abordés : l'utilité sociale des personnes, la pollution de la Terre...
J'ai donc été enchantée par ce premier volume et j'ai hâte de découvrir la suite de ce comte fantastique!