Titre alternatif : Hanazakari no Kimitachi e
Genre : Shôjo / Romance / Humour
Auteur : Hisaya Nakajo
Editeur : Tonkam
Nombre de volumes sortis au Japon : 23 chapitre spécial (série terminée)
Prix Public : 5€75
L'histoireHana Kimi raconte l'histoire de Mizuki, une jeune lycéenne américaine, qui tombe amoureuse d'un perchiste à la télévision. Ce dernier étant japonais, elle décide de s'expatrier là-bas et d'intégrer la même école que lui. Seul hic : cette école est une école privée pour garçon. Loin de jeter l'éponge, Mizuki décide de se faire passer pour un garçon. Par chance, elle se retrouve compagnon de chambrée avec Sano, le jeune homme de ses rêves. Mais... Est-ce une chance, ou plutôt de la malchance?
Avis PersonnelCeux qui ont regardé le drama savent déjà de quoi parle le manga, mais il existe de nombreuses différences entre les deux. Tout d'abord, le personnage de Sanno est beaucoup plus sympathique dans le manga, ce qui ne lui fait pas de mal ; les chefs des trois dortoirs apparaissent un peu tard et encore d'autres choses mais je n'en dirais pas plus.
Comme dans le drama, l'humour est omniprésent, et je pense surtout à Nakatsu qui se fait des films tout seul en prenant des postures bizarres. Les personnages secondaires sont nombreux, et comme je n'en suis qu'au tome 4, je pense qu'il m'en reste encore beaucoup à découvrir, surtout que le manga compte 23 tomes au total.
Bien évidemment, même si l'humour est omniprésent, ça reste quand même un shôjô, et qui dit shôjô dit romance. Mais vu le contexte dans lequel se déroule l'action (un lycée que de garçons je rappelle), vivre une romance n'est pas forcément évident et soulève quelques questions existentielles chez certains de nos lycéens!
Le dessin est sympa et les expressions faciales sont vraiment très réussies. De plus, l'auteur nous gratifie assez souvent de personnages en version SD, ce qui renforce le côté comique de la série.
Par contre gros défaut de ce manga je dirais, c'est l'adaptation qu'en fait Tonkam, les onomatopée ne sont pour ainsi dire jamais traduites? Ce qui est dommage parce que les textes sont agréables à lire et que surtout ça fait perdre de l'effet commique aux scène je trouve. On comprend un peu ce que signifie l'onomatopée avec le dessin mais ce n'est pas la même chose que si elles étaient traduites. J'insiste sur ce point parce qu'elles sont assez nombreuses dans le manga.
Autre point négatif, les couvertures ultra cucu-la-praline, si on ne m'avait pas dit que le manga était vraiment sympa, je n'aurais pas commencé la série parce que c'est typiquement le genre de couverture que j'évite en matière de shôjô, mais bon, le manga confirme l'adage "L'habit ne fait pas le moine".