Paradise Kiss

L'histoire

La très sérieuse lycéenne Yukari n'a qu'une obsession: réussir son entrée à l'université. Son assiduité aux études n'a d'égale que sa phobie excessive des gens. Aussi, quand un garçon tente de l'aborder, puis qu'un travesti lui barre la route, elle s'effraie au point qu'elle s'évanouit! Lorsqu'elle se réveille au "Paradise Kiss", une sorte de bar tenant lieu d'atelier de couture, elle apprend que ses "agresseurs" sont des étudiants d'une école de mode qui travaillent à leur création de fin d'année. Isabella, le travesti, Arashi, le garçon, et Miwako, sa copine, s'activent à réaliser une robe dessinée par leur ami Georges. En raison de sa taille et de sa minceur, Yukari est pour eux le mannequin idéal pour présenter ce modèle. Quels sacrifices devra-t-elle faire pour entrer dans ce monde bizarre qui l'attire pourtant ?

Avis personnel

Comme promis, voilà maintenant la fiche de Paradise Kiss!
J'ai été beaucoup moins emballée par cette série que par les deux précédentes de l'auteur (Je ne suis pas un ange et Gokinjo).
Certes, le dessin de l'auteur s'est bien amélioré mais je n'ai pas vraiment réussi à m'attacher aux personnages, je suis restée distante par rapport à eux et j'avais peu de capital sympathie à leur égard. Je n'ai pas du tout été charmée par la relation Yukari/Georges, pour le coup, j'avais un peu de sympathie quand même pour Yukari qui devait supporter un pareil être! Même le personnage de Miwako n'a pas réussi à me faire éprouver de sympathie pour elle, la trouvant trop semblable à sa soeur Mikako, héroïne de Gokinjo. Et ainsi de suite avec les autres personnages de la série. Ah si, j'ai quand même bien aimé le personnage de Hiroyuki mais on ne peut pas dire qu'on le voyait souvent.
Je pense que j'ai moins aimé ce titre parce qu'il y a trop de similitude avec Gokinjo dans lequel l'auteur nous présente déjà le monde de la mode et un panel de personnages excentriques. J'ai eu l'impression qu'elle a essayé de faire des personnages encore plus excentriques dans Paradise Kiss et qu'elle a dépassé la barre finalement. Et puis l'univers était sans doute trop semblable pour moi. Même si j'apprécie le fait qu'il y ait une continuité entre ces trois séries de jeunesse, je préfère le lien mois direct qu'il y avait entre Je ne suis pas un ange et Gokinjo, que celui trop direct avec la reprise du même milieu et de personnages trop proches de ceux de Gokinjo.
Je n'irais pas jusqu'à dire que je me suis ennuyée à la lecture de PAradise Kiss, ce serait faux, mais cette série est loin d'être celle que je préfère de l'auteur. Et pour le coup, sur le thème d'une jeune femme qui va vouloir devenir mannequin, je préfère le traitement de Walkin' Butterfly avec son traitement plus mature et des personnages auxquels je suis plus attachée, mais on n'est plus dans du shôjo mais dans du josei avec ce titre.